Les années inexpérimentales

Haren

mardi 26 juin 2012, par ieb-equipe

Haren est depuis des années une zone largement affectée à de l’industrie urbaine et à de l’équipement d’intérêt collectif et de service public. Il reste néanmoins quelques terres agricoles, des potagers et des terrains en friches.

La proximité du canal a fortement influencé l’aménagement de cette zone qui au fil des siècles et des années n’a pas été épargnée par des nuisances en tout genre. En 1969 la zone de Haren est déclarée inhabitable et suite à cela les investissements liés aux logements et à l’habitat ont été considérablement mis de côté.

Modifications prévues : Les îlots suivants : Ilot entre le Middelweg, la chaussée d’Haecht et rue de La Grenouillette actuellement affectée en zone d’industrie urbaine Site actuel de l’OTAN, îlot compris entre l’avenue du Bourget et l’avenue J. Bordet, et la rue d’Evere, actuellement affecté en zone d’équipements d’intérêt collectif ou de service public Ilot Middelweg et la chaussée de Haecht, la rue de l’Aérodrome et la rue A.Maes, actuellement affecté en zone de forte mixité Ilot Grenouillette, Haecht et le chemin de fer actuellement affecté en zone de forte mixité

Ces terrains, tous repris en ZEMU, constituent 4 îlots dans une zone mixte où se retrouvent de l’industrie urbaine et de grands terrains pour de l’équipement (ancien siège de l’OTAN et Eurocontrol) Ces zones sont entourées de quartiers faiblement densifiés, mais ces lieux sont peu attractifs pour le logement (nombreuses sources de nuisances sonores, survol des avions, trafic ferrovière et automobile).

L’habitat : Certains terrains devront faire l’objet d’études appofondies pour en vérifier le taux de pollution avant d’y envisager tout projet de construction (habitat ou équipement). La SLRB doit encore être propritaire du terrain entre les rues de la Paroisse et de l’Osier Fleuri. L’idée d’y construire du logement social a été abandonnée. La construction de logements sociaux doit être étudiée avec prudence dans cette zone qualifiée de bruyante. Si de tels projets sont envisagés il faut exiger des mesures acoutisques à la hauteur des nuisances sonores qui sévissent en permance, de jour comme de nuit. De nombreux terrains agricoles, des pâtures des potagers et autres friches pourraient accueillir du logement. Cependant c’est la présence même de "ces morceaux de nature" ainsi que les nombreux sentiers, toujours utilisés par les riverains et promeneurs, qui permettent de conserver au "village" son côté sympathique et lui donne encore un aspect attrayant. Haren a été trop longtemps délaissé par les pouvoirs public et livré à son triste sort. Il manque aujourd’hui une vision urbanistique à échelle humaine. Il faut d’urgence préserver les derniers espaces naturels encore présents, mais aussi développer des infrastructures d’utilité publique et des services de proximité (écoles, commerces,...) qui font défaut.

Mobilité : Il faut également améliorer les modes de déplacements "doux" et mieux organiser la desserte en transport en commun. Haren est à la frontière régionale. C’est une entrée de ville qui n’en présente aucun aspect mais reste toutefois très accessible parce qu’à proximité du canal et d’importants réseaux routiers (RING, autoroute). La présence de deux gares et des liaisons STIB et De Lijn devraient offrir un potentiel évident pour les déplacements en transport en commun, or la circulation automobile y est de plus en plus dense et l’organisation des voiries un sujet délicat pour les riverains.

A noter : le nouveau PRAS ne mentionne à aucun moment l’affectation des terrains prévus pour la construction d’une future prison, entre le Boulevard de la Woluwe, la chaussée de Haecht, la rue du Witloof et le chemin du Keelbeek. Des terrains ont déjà été achetés par La Régie des Bâtiments. INVESTIMO serait également propriétaire d’une parcelle voisine des terrains prévus pour la construction de ce projet.

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