« Un jour, il n’y aura plus de pétrole. » Ca, on le savait. On savait qu’un jour, bientôt sans doute, à l’échelle du monde, bientôt, il n’y aura plus de ce pétrole qui fait fonctionner tant de nos machines. Ce que nous oublions parfois, c’est que cela ne se fera pas en un jour. Nous ne nous réveillerons pas un matin pour nous retrouver à sec. Avant qu’il n’y en ait plus, il y en aura moins... de moins en moins. A partir de là, que faire ? Quelles pourraient être les conséquences de cette raréfaction d’un des ressources principale de notre économie depuis plus d’un siècle ? Nous avons voulu explorer ces questions à l’aide des membres d’IEB pour qui cela est déjà, aujourd’hui, un enjeu. Amorçons nous déjà le tournant décisif entre une production abondante et peu chère vers une énergie de plus en plus rare ? Doit-on continuer comme si de rien n’était, en espérant des produits de substitution hypothétiques... et fantasmatiques ? Notre premier article est une mise en situation concrète, engageant aujourd’hui à penser pour le futur autour d’un réaménagement, celui de l’avenue du port. Le second article rentrera dans les détails de ce qu’est ce « pic du pétrole » pour les géologues. Le dernier article se concentrera sur les conséquences sociales de ce pic, si rien ne change dans les modes de distribution de la richesse.