A cette question, l’auteur démontre que la capitalisme vert ne fera qu’accroître les inégalités sociales. Il explique également que le capitalisme ne peut respecter les cycles écologiques, ni leur rythmes, ni la vitesse de reconstitution des ressources naturelles. En d’autres termes, le capitalisme dans son ensemble est proprement incapable de tourner au vert et d’arriver à une diminution suffisante des émissions de CO2 à l’horizon 2050.
Primes au photovoltaïque, échanges de droits d’émission de CO2, biocarburant de 3e génération, néo-malthusianisme, capture et séquestration du carbone, énergie nucléaire, autant de mécanismes qui ne résistent pas à l’analyse de l’auteur, qui en conclut par une évidence : la loi de la valeur, l’une des pierres angulaires du capitalisme, n’est pas compatible avec l’absolue nécessité de réduire substantiellement et rapidement la consommation d’énergie dans le monde.
Un livre à mettre en toutes les mains : les « rouges », qui ont raté le tournant vert et les « verts », tentés par une nième mutation du capitalisme...